Qu'est ce que la gestion du stress ?
Qu'est ce que la gestion du stress ?
Les mécanismes individuels du stress
Soumis à un stress, une personne va tenter de s'y adapter, c'est sa réaction de stress qui l'aide à réagir au stress.
Et à un même stress, les personnes réagissent différemment.
À stress égal, les réactions de stress sont inégales.
La perception et les stratégies adoptées face au stress jouent un rôle très important car elles modifient l'impact du stress.
Il est possible de diminuer le stress ou de contrôler sa réaction de stress.
Lorsqu'une personne est stressée, elle réagit par trois dimensions: physiologique et émotionnelle ( ce qu'elle ressent ), comportementale ( ce qu'elle va faire ) et psychologique ( ce qu'elle va penser et se dire ).
Ces trois dimensions sont en interaction constante lorsqu'une personne réagit au stress.
« Plus la réaction émotionnelle et physiologique sera forte, plus elle va induire des comportements en réaction au stress »
( André, Legeron & Lelord, 1995 ).
« Plus les pensées stressantes seront fortes, plus elles alimenteront les réactions émotionnelles et physiologiques »
(André, Legeron & Lelord, 1995).
La définition exacte du stress est une réaction d’adaptation naturelle face à un évènement.
On parle le plus souvent du stress inadapté : en anglais le « distress » ( ou « détresse » ) avec son cortège de symptômes physiques et sur notre santé, nos émotions, notre mental et nos comportements.
Pour une définition simple du stress
Le médecin Hans Selyé est le premier, en 1956, à avoir nommé le « stress », défini comme un syndrome général d’adaptation.
Le stress est donc une réaction réflexe de notre organisme devant tout événement. Il peut y avoir un stress positif, l’ « eustress », qui déclenche la bonne montée d’adrénaline pour faire face, la concentration de notre énergie vers une action efficace.
Le « distress », ou stress négatif, que nous appelons aujourd’hui tout simplement « stress », est le stress inadapté : quand nous sommes confrontés trop souvent ou trop longtemps à des événements perçus comme des dangers.
Notre énergie se dépense en émotivité au détriment de l’action. Cette émotivité décuplée entraîne des conséquences au niveau de nos ressentis physiques, émotions négatives, pensées et comportements.
Les symptômes physiques, émotionnels, mentaux et comportementaux du stress
Les 3 phases du stress et leurs symptômes
Hans Selye a décrit la réaction de stress en 3 phases qui se succèdent dans le temps :
- La phase d’alarme
C’est la confrontation à un événement perçu comme dangereux : « flight or fight », « fuir le tigre ou l’assommer ».
Nous sommes au stade du stress aigu.
Nous passons au-dessus du niveau de résistance normal.
Notre organisme sécrète alors neuromédiateurs et hormones et de l’urgence, notamment l’adrénaline, pour mobiliser ses ressources.
Notre respiration et notre rythme cardiaque s’accélèrent, nous sommes en sueur.
- La phase d’adaptation
Quand le stress devient fréquent, notre organisme doit s’adapter pour tenir la distance .
Nous sommes toujours au-dessus du niveau de résistance normal, notre organisme sécrète en excès l’hormone appelée cortisol, l’autre hormone du stress pour utiliser nos ressources et consommer nos réserves d’énergie.
Cette hormone est liée à la tension artérielle et au système immunitaire.
C’est pendant cette phase que nous pouvons avoir tendance à la consommation de produits calmants ou stimulants, aux troubles alimentaires.
-La phase d’épuisement
Trop de stress trop longtemps, nous arrivons au stade du stress chronique : notre niveau de résistance décline.
Notre organisme est débordé et ne contrôle plus la réaction de stress, nos réserves d’énergie sont épuisées.
Ce qui conduit à l’épuisement, qui se caractérise par une fatigue souvent marquée dès le matin.
C’est là qu’apparaissent les symptômes les plus marqués du stress : troubles digestifs et cardiovasculaires, TMS ( troubles musculo-squelettiques ), avec un impact sur la santé psychique et mentale : troubles de l’humeur, insomnie, dépression...
Citation
Citation
IL N’Y A PAS DE RÉUSSITE FACILE NI D’ÉCHECS DÉFINITIFS.
MARCEL PROUST